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0- Objectif et grandes lignes
 
Le projet reprend globalement la philosophie du projet VEAC, mais avec quelques différences importantes.
 
 
Les finalités du projet
 
  • offrir à nos jeunes l'opportunité de construire leur premier réseau et d'entrer dans le monde du modélisme ferroviaire ;
     
  • offrir cette même possibilité à des adultes qui n'ont pas encore osé se lancer ;
     
  • être l'occasion d'apprendre les différentes techniques du modélisme ferroviaire : pose de la voie, construction d'aiguillages, construction de bâtiments,  compréhension et mise en œuvre de la commande digitale, électronique, apprentissage d'un logiciel de pilotage, pilotage par tablette ou smartphone, développement d'applications ANDROÏD, etc.  ;
     
  • exposer le·s réseau·x sous les couleurs de BB1601, avec éventuelle participation du public (1) dans l'esprit du VEAC ;
     
  • pouvoir « jouer au train » dans les locaux de l'association, lors de nos réunions ;
    (Il est vrai qu'en dehors des expos, on ne voit pas souvent rouler des trains lors de nos réunions ! )
     
  • on évite les tracés de voies trop complexes et la multiplications des aiguillages ;
     
  • c'est le jeu qui est privilégié et pas les circulations automatiques programmées, même si l'automatisation est un sujet majeur qui ne sera pas écarté ;
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(1) Les « réseaux jeunes » sont des ensembles privés. Il incombe au propriétaire du réseau d'accepter ou non que le public participe au pilotage de son ensemble.
(Il faudra définir les conditions).
 
 
 
 
Grandes lignes (sans jeu de mots)
 
Hors de question de créer une « norme BB1601 », ni même de parler de « norme » tout court.
 
  • échelle HO (1), en simple ou double voie (2) ;
     
  • longueur frontale : 4 mètres ;
     
  • table de roulement à moins de 800 mm du sol pour permettre une visibilité aux très jeunes spectateurs ;
     
  • piétement « Z » pour un transport facile et un déploiement rapide du réseau (le piétement sera décrit dans un autre article) ;
     
  • proposition d'assujettissement des modules entre eux par serre-joints rapides. (Mais chacun peu opter pour un autre mode de fixation moins onéreux : vis-écrou par exemple) ;
     
  • chaque module est équipé d'un panneau de fond de décor qui sert de « séparateur scénique» et qui permet l'assemblage des modules deux à deux pour le transport ;
     
  • plusieurs possibilités de pilotage des trains et/ou des accessoires (3) :
 
– DCC,
– alimentations analogiques ou PWM commandées par potentiomètres. Accessoires commandés par switchs,
– alimentations programmées PWM-ARDUINO et accessoires commandés en Bluetooth par smartphones et/ou tablettes ANDROÏD.
 
  • agencements des modules qui permettent :
     
– soit un fonctionnement autonome du réseau grâce à un retour arrière,
– soit un couplage avec un autre « réseau jeune » pour constituer un ensemble à 2 faces, plus conséquent. (2)
 
  • aucune prétention ni de représentation patrimoniale, ni d'époque précise, ni d'extrême rigueur modélistique.
    Du travail bien fait mais pas plus.
     
  • transportable dans le coffre d'une seule voiture.
     
  • montage et mise en œuvre rapides. (très appréciable surtout en exposition) ;

     
 
 
Ces réseaux – on espère qu'il y en aura plusieurs – restent la propriété de leur auteur, mais ils peuvent être montrés en exposition sous les couleurs de BB1601, seuls ou accouplés pour former une boucle et offrir une visibilité sur 2 faces.
Le style des décors est libre.

Deux réseaux accouplés peuvent avoir des styles de décors différents car les panneaux de fond servent aussi de séparateurs scéniques.
 
 
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(1) Pourquoi l'échelle « HO » ?
 
  • c'est l'échelle des bricoleurs ;
  • plusieurs d'entre nous disposent de matériel roulant qu'ils peuvent prêter ou céder à nos jeunes ;
  • il en va de même pour la voie ;
  • il est moins délicat de construire des bâtiments en HO quand on est débutant et jeune ;
  • la construction éventuelle d'aiguillages est plus facile en HO ;
 
(2) voie simple ou voie double ?
L'interconnexion de deux réseaux jeunes nécessite au minimum une voie.
La voie double n'est pas une obligation, pas plus que l'inter-connectabilité.
On peut fort bien développer un réseau qui fonctionne en double voie quand il est autonome,  et le raccorder en voie unique à un autre réseau jeune, conçu avec une voie unique. C'est grâce aux 2 modules de liaisons que se fera l'accord entre deux réseaux.
La position des voies aux « sorties » des réseaux n'est donc pas un problème : c'est le module de liaison qui met les deux réseaux en accord.
 
Cela dit, la possibilité de coupler un réseau à un autre n'est pas une obligation. C'est un « plus » mais on n'en fera pas une norme.
 
(3) DCC, analogique, PWM ?
Il est très possible de réaliser un câblage qui ne compromet pas le passage d'un système à l'autre .
Il est même possible de faire cohabiter à un instant « t » le DCC avec des alimentations PWM ou analogiques, mais pas sur les mêmes voies, bien entendu.
Il est souhaitable – pour des raisons de compréhension de la « chose électrique » –  que les réseaux soient d'abord commandés en analogique.
 
 
1- Les modules
 
Comme il est précisé dans l'article « Objectifs et grandes lignes », il n'est pas question d'établir une « norme BB1601 », mais seulement d'établir des critères les moins contraignants possibles pour que les réseaux jeunes puissent vivre ensemble (éventuellement mais pas obligatoirement).
 
L'architecture générale est constituée de 4 modules de longueur 1 mètre, complétée par un retour arrière en version autonome.
 
 
Plan général version 1
Proposition d'origine, adoptée le 13 janvier 2018.
Modules_1000x600_sur_pieds_A2.png
 
Vue avec le retour arrière et les panneaux de fonds.
Le retour arrière (en orange) est constitué de deux « poutres » de longueur 1500 mm,
accrochées aux deux petits modules,
et supportées au centre par un seul pied (escamotable dans le caisson d'une des poutres).
 
Les rayons de courbures sont plutôt serrés et interdisent la circulation de voitures voyageurs à bogies ou de locomotives longues.
(voir image ci-dessous, partie de gauche).
 
 
 
Plan général version 2
Proposition pour améliorer les rayons de courbures (19/01/2018).
Cette version est compatible avec la version n°1.
Reseau_Jeune_Option_1.png
 
« Pour une poignée de dollars de plus » ... et 550 mm de plus en profondeur,
on passe d'un rayon minimum d'environ 450 mm à un rayon d'environ 600 mm,
ce qui est très nettement plus favorable aux circulations des convois de voitures à bogies, et plus agréable à l'œil.
 

Si on accepte de réduire un peu la longueur de la partie droite entourée en jaune sur le module « M2 », on peut même atteindre un rayon de 650 mm sur la courbe intérieure et 700 à 710 mm sur la courbe extérieure.
Grâce à un aiguillage disposé sur la voie extérieure, le module « M2 » sert aussi de module de liaison avec l'autre réseau.
 
⇒ la largeur hors tout de deux réseaux accouplés ne change pas ;
⇒ la largeur hors tout d'un réseau en version autonome augmente de seulement 550 mm ;
⇒ plus besoin de disposer de 2 jeux de modules : un en version autonome et un en version « exposition ».
 
Seul bémol : sauf à construire un croisement en courbe, la liaison entre deux réseaux se fait à voie unique (repère « J »).
 
Mais on sait qu'on peut toujours avoir recours à un module de liaison spécifique si on tient absolument à une circulation à double voie.
 
Note :
 
Le panneau de fond du module « M2 » est monté sur l'extérieur, côté public.
Il masque les courbes et la voie de jonction.
Si on décide de continuer le décors sur ce module – et sur son homologue à l'autre extrémité – le panneau sera installé côté intérieur.

 
 
La menuiserie
  • x4 modules principaux de longueur 1 mètre, soit au total 4 mètres ;
     
  • x2 modules pour l'accès au retour par l'arrière, soit en dimensions 500 x 550 mm, soit en 500 x 1100 mm ;
     
  • x2 modules étroits (« poutres »), longueur 1,50 mètre, pour le retour arrière en version autonome ;
     
  • panneaux de fond de décor, utilisé aussi pour le transport des modules ;
     
  • panneaux anti-chute en polycarbonate transparent (non représentés) ;
     
  • hauteur de la table de roulement : environ 750 mm ;
     
  • épaisseur de la table de roulement en CP : 5 mm ;
     
  • deux réseaux peuvent être couplés (en exposition par exemple) grâce à 2 modules de liaison de longueur 1 mètre ou 1,10 mètre.
    Ceci implique que les voies occupent, à l'interface des deux réseaux, une position adéquate pour assurer la continuité ;
 
En théorie, la largeur des modules est libre.
Nous conseillons une largeur de 550 mm, adaptée au type de piétement proposé et, surtout,  par le souhait que l'ensemble tienne dans un coffre de voiture sans être obligé de rabattre les sièges arrières.
 
En réalité, le piétement « Z » proposé n'empêche absolument pas de supporter des modules plus larges (jusqu'à 800 mm), mais qui risquent de poser un problème de transport en voiture individuelle.
 
 
Nomenclature  
Modules 1000 x 550
ARDUBLOCKLY_num-366_(2020-04-26_15-26).p
 
 
Modules 500 x 550 (plan version 1)
ARDUBLOCKLY_num-367_(2020-04-26_15-27).p
 
 
Modules 500 x 1100 (plan version 2)
ARDUBLOCKLY_num-368_(2020-04-26_15-28).p
 
 
Piétement « Z »
ARDUBLOCKLY_num-369_(2020-04-26_15-28).p
 
 
Une solution alternative au piétement « Z » consiste à utiliser des tréteaux en bois (du commerce).
 
Il en faut une dizaine.
Le poids et l'encombrement sont donc élevés (transport).
Ils dépassent des modules : ce n'est pas très esthétique.
Leur qualité est souvent déplorable. Ils sont fragiles.
Suivant dans quelle grande surface on se fournit, ils ne sont pas forcément à la même hauteur !
 
Panneau de fond
ARDUBLOCKLY_num-370_(2020-04-26_15-28).p
 
 
 
 
Vues de principe pour l'assemblage des modules
Module_1000x600_seul_A.png
Module_1000x600_seul_C.png
Module_1000x600_seul_B.png
Module_1000x600_seul_D.png
Éclaté
 
Cotes des longerons
 
Cotes des perçages
 
Cotes des traverses
 
 
Transport
Deux modules de 1000 x 550 montés « tête-bêche » pour le transport.
Ils sont fixés ensemble grâce aux panneaux de fond, par 4 vis M6.
Module_1000x600_transport_A.png
 
Le détail des fixations sera expliqué ci-dessous.
 
 
L'ensemble est un parallélépipède de 1000 x 560 x environ 365 mm. (560 à cause de l'épaisseur des deux panneaux de fond en CP).
De cette façon, les éléments de décors sont protégés.
L'espace entre les modules accouplés « tête-bêche » est d'environ 180 mm (ou plus si le fond est plus haut).
(Si on désire laisser en place des décors plus hauts, il faut augmenter la hauteur des panneaux de fond en conséquence).
Les quatre modules principaux occupent un volume de 1000 x 560 x 720 mm et tiennent facilement dans un coffre de voiture sans rabattre les sièges.
 
Les deux petits modules s'accouplent de la même façon et forment un petit volume de 560 x 500 x 365 mm.
S'il n'y a plus de place dans le coffre, cet ensemble tient sur un seul siège passager.
2- Détails des fonds de décor
 
 
Deux modules de 1000 x 550 montés « tête-bêche » pour le transport.
 
Module_1000x600_transport_B.png
Module_1000x600_Cotes_fond_A.png
Vue en contre-plongée.
CLIC sur l'image pour agrandir.
 
Le fond est fixé sur le longeron arrière du module avec x6 vis de diamètre 3 mm.
x3 trous de diamètre 6,5 mm permettront de lier le fond avec le longeron avant de l'autre module.
 
Respecter la cote de 47,5mm (entourée en bleu) pour le positionnement du fond de decor.
Module_1000x600_Cotes_fond_B.png
 
CLIC sur l'image pour agrandir.
 
 
Le longeron avant est équipé de x3 écrous prisonniers avec filetage intérieur M6 pour lier ensemble les modules lors du transport.
 
Les cotes de 450 mm (entourées ou soulignées en rouge sur les 2 vues ci-dessus) doivent être très précises.
 
Elles sont obtenues en utilisant le gabarit de perçage fabriqué par Hubert (et qui est déposé à l'association).
 
Les 6 trous de diamètre 3 mm pour la fixation du fond de décor sur le longeron arrière du module sont percés grâce à ce même gabarit.
Note 1 :
 
On aurait pu se contenter de seulement 2 écrous par module pour les lier entre eux pendant le transport, mais la planéité des plaques de CP qu'on trouve actuellement laisse tellement à désirer...
Note 2 :
 
En exposition, les écrous prisonniers serviront à fixer des plaques de sécurité en polycarbonate transparent.
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